Environnement
Ce sont des énergies propres (ou « vertes » ou « écologiques »…)
FAUX
Notons déjà qu’il n’y a pas d’énergies « propres » c'est-à-dire sans la moindre émission polluante aussi bien dans la phase de construction que dans la phase de production (et sans oublier la phase de recyclage ou de démantèlement). En effet comme il est indiqué au 1er paragraphe, toute source d’énergie exige des dispositifs de conversion qu’il faut construire ou fabriquer.
Pour l’éolien, la pollution est due à deux facteurs :
a) Une éolienne c’est un mât en acier de 100 à 120m de haut, une nacelle de 70 tonnes (un « autocar » !) avec engrenages, alternateur, moteur, huile (700 litres)(sans compter les centaines de kg de terres rares)… et des pales en matériaux composites (45 m de long), plus un socle de 1500 tonnes de béton ferraillé… Tout ceci à un coût énergétique (d’autant plus que les éoliennes sont fabriquées en Allemagne, Danemark, Chine avec une électricité essentiellement thermique, très polluante…)
En terme d’émission de CO2 par kWh produit, l’éolien se situe entre le nucléaire (très peu) et le photovoltaïque (beaucoup plus…).
b) La production éolienne dépend très fortement de la vitesse du vent (P=0,5SV3)1 : si elle commence à produire un peu dès que les vents atteignent 5 m/s, elle n’atteindra sa capacité maximale qu’à partir de 12m/s pour être stoppée vers 25m/s pour éviter sa destruction. Notons que dans nos régions la vitesse moyenne du vent ne dépasse que rarement 6m/s !
De fait la puissance délivrée par une éolienne varie très brutalement entre 0 et 100% de sa puissance, provoquant des variations brutales d’arrivée d’énergie sur le réseau difficilement prévisibles…
Pour maintenir un niveau de production compatible avec la consommation il est donc indispensable de coupler la production éolienne avec un moyen de production très rapide à mettre en oeuvre : le gaz…
"Les énergies renouvelables par nature intermittentes demandent des compléments pour lesquels les centrales à gaz naturel constituent une bonne solution grâce à leur souplesse d'utilisation et environnemental". (déclaration de Gérard Mestrallet,, PDG de GDF-Suez)(2011)
On verra que depuis 2013 la situation est plus compliquée !
Objections : A cela les promoteurs rétorquent que ceci est valable pour une éolienne mais que si on en répartit un peu partout en France (et en Europe) avec tout un ensemble de parcs, on devrait disposer d’une production régulière et constante ?
FAUX :
L’expérience des parcs allemands (plus de 30.000 MW) et français (8.000 MW) montrent que cela ne change rien… On dispose d’une puissance « garantie » (permanente) d’environ 5 à 7% seulement de la puissance maximale ; en moyenne sur l’année cela représente selon les pays entre 15 et 25% de la puissance totale (en France 23% avec de fortes hétérogénéités selon les régions, de 15% à 35%), la puissance maximale ne dépassant pas 70% !
Production des parcs européens en 2008
Et même si on observe la production de l’ensemble des parcs européens ! Le régime des vents est à peu près identique dans toute l’Europe ! En cas d’absence de vent dans un pays inutile de compter sur son voisin !
De plus cette énergie n’est pas forcement disponible quand on en a besoin : en période de canicule ou de grands froids… pas de vent !
Remarque : Le commentaire de Gérard Mestrallet en 2011 concernant l’emploi des centrales au gaz n’est plus tout à fait d’actualité depuis 2013. En effet le prix du gaz ayant augmenté, le prix du charbon ayant diminué, les centrales au gaz, bien que récentes, efficaces et relativement peu polluantes ne sont plus jugées suffisamment rentables et on les met en « stand-by » ! Ainsi des dizaines de GW de centrales au gaz ont été fermées en Europe au profit des centrales au charbon ; mais comme celles-ci sont beaucoup moins souples, il est préférable de les laisser fonctionner en permanence ce qui ne diminue pas la pollution bien au contraire ! Et alors que faire lorsque pour des raisons « écologiques » il faudra fermer ces centrales polluantes ? Il faudra soit construire de nouvelles centrales au charbon plus « propres » soit remettre en service les centrales au gaz mais en les subventionnant par des aides de l’Etat (autrement dit par le contribuable qui paiera donc 2 fois, une fois pour l’éolien et une autre fois pour le gaz que nécessitera l’éolien… cherchez l’erreur !)
Ces énergies vont permettre de résoudre la demande future en énergie électrique
FAUX
Pour les raisons évoquées ci-dessus, elles ne peuvent satisfaire à elles seules nos besoins énergétiques, compte tenu d’une part de leur faible efficacité (le vent est ce qu’il est !) ce qui nécessiterait des centaines de milliers d’éoliennes… et de leur intermittence, nécessitant des moyens annexes de production considérables… 10.000 MW d’éoliennes, c’est 2.000 MW seulement délivrés par le vent, couplées avec 8.000 MW de centrales au gaz en parallèle ! (Et quant à ceux qui espèrent que grâce aux éoliennes on fermera des centrales nucléaires… qu’ils ne rêvent pas ! « Ils auront les éoliennes et les centrales », dixit Antoine Waechter)
Tous les articles "écologie de l'éolien" ICI
FAUX
Notons déjà qu’il n’y a pas d’énergies « propres » c'est-à-dire sans la moindre émission polluante aussi bien dans la phase de construction que dans la phase de production (et sans oublier la phase de recyclage ou de démantèlement). En effet comme il est indiqué au 1er paragraphe, toute source d’énergie exige des dispositifs de conversion qu’il faut construire ou fabriquer.
Pour l’éolien, la pollution est due à deux facteurs :
a) Une éolienne c’est un mât en acier de 100 à 120m de haut, une nacelle de 70 tonnes (un « autocar » !) avec engrenages, alternateur, moteur, huile (700 litres)(sans compter les centaines de kg de terres rares)… et des pales en matériaux composites (45 m de long), plus un socle de 1500 tonnes de béton ferraillé… Tout ceci à un coût énergétique (d’autant plus que les éoliennes sont fabriquées en Allemagne, Danemark, Chine avec une électricité essentiellement thermique, très polluante…)
En terme d’émission de CO2 par kWh produit, l’éolien se situe entre le nucléaire (très peu) et le photovoltaïque (beaucoup plus…).
b) La production éolienne dépend très fortement de la vitesse du vent (P=0,5SV3)1 : si elle commence à produire un peu dès que les vents atteignent 5 m/s, elle n’atteindra sa capacité maximale qu’à partir de 12m/s pour être stoppée vers 25m/s pour éviter sa destruction. Notons que dans nos régions la vitesse moyenne du vent ne dépasse que rarement 6m/s !
De fait la puissance délivrée par une éolienne varie très brutalement entre 0 et 100% de sa puissance, provoquant des variations brutales d’arrivée d’énergie sur le réseau difficilement prévisibles…
Pour maintenir un niveau de production compatible avec la consommation il est donc indispensable de coupler la production éolienne avec un moyen de production très rapide à mettre en oeuvre : le gaz…
"Les énergies renouvelables par nature intermittentes demandent des compléments pour lesquels les centrales à gaz naturel constituent une bonne solution grâce à leur souplesse d'utilisation et environnemental". (déclaration de Gérard Mestrallet,, PDG de GDF-Suez)(2011)
On verra que depuis 2013 la situation est plus compliquée !
Objections : A cela les promoteurs rétorquent que ceci est valable pour une éolienne mais que si on en répartit un peu partout en France (et en Europe) avec tout un ensemble de parcs, on devrait disposer d’une production régulière et constante ?
FAUX :
L’expérience des parcs allemands (plus de 30.000 MW) et français (8.000 MW) montrent que cela ne change rien… On dispose d’une puissance « garantie » (permanente) d’environ 5 à 7% seulement de la puissance maximale ; en moyenne sur l’année cela représente selon les pays entre 15 et 25% de la puissance totale (en France 23% avec de fortes hétérogénéités selon les régions, de 15% à 35%), la puissance maximale ne dépassant pas 70% !
Production des parcs européens en 2008
De plus cette énergie n’est pas forcement disponible quand on en a besoin : en période de canicule ou de grands froids… pas de vent !
Remarque : Le commentaire de Gérard Mestrallet en 2011 concernant l’emploi des centrales au gaz n’est plus tout à fait d’actualité depuis 2013. En effet le prix du gaz ayant augmenté, le prix du charbon ayant diminué, les centrales au gaz, bien que récentes, efficaces et relativement peu polluantes ne sont plus jugées suffisamment rentables et on les met en « stand-by » ! Ainsi des dizaines de GW de centrales au gaz ont été fermées en Europe au profit des centrales au charbon ; mais comme celles-ci sont beaucoup moins souples, il est préférable de les laisser fonctionner en permanence ce qui ne diminue pas la pollution bien au contraire ! Et alors que faire lorsque pour des raisons « écologiques » il faudra fermer ces centrales polluantes ? Il faudra soit construire de nouvelles centrales au charbon plus « propres » soit remettre en service les centrales au gaz mais en les subventionnant par des aides de l’Etat (autrement dit par le contribuable qui paiera donc 2 fois, une fois pour l’éolien et une autre fois pour le gaz que nécessitera l’éolien… cherchez l’erreur !)
Ces énergies vont permettre de résoudre la demande future en énergie électrique
FAUX
Pour les raisons évoquées ci-dessus, elles ne peuvent satisfaire à elles seules nos besoins énergétiques, compte tenu d’une part de leur faible efficacité (le vent est ce qu’il est !) ce qui nécessiterait des centaines de milliers d’éoliennes… et de leur intermittence, nécessitant des moyens annexes de production considérables… 10.000 MW d’éoliennes, c’est 2.000 MW seulement délivrés par le vent, couplées avec 8.000 MW de centrales au gaz en parallèle ! (Et quant à ceux qui espèrent que grâce aux éoliennes on fermera des centrales nucléaires… qu’ils ne rêvent pas ! « Ils auront les éoliennes et les centrales », dixit Antoine Waechter)
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